Grâce à une mine de tungstène,un nouveau riche chinois se présente dans le « Forbes ».
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- Catégorie : nouvelle du produit tungstène
- Publié le vendredi 28 décembre 2012 16:42
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Russes, Brésiliens, Asiatiques, Australiens… les milliardaires du sol et du sous-sol sont de plus en plus nombreux.2012 a encore été prolifique pour ces fortunes réalisées dans l'extraction du cuivre et du fer ou le négoce de céréales.
Ils sont une grosse centaine dans le classement des milliardaires réalisé chaque année par « Forbes ». Pas forcément les plus riches face aux magnats de la high-tech, de la finance ou de la distribution. Mais ils forment une communauté qui a bien profité de la flambée des matières premières. Et 2012 a encore été prolifique pour les milliardaires du cuivre, du fer ou du blé. En Bourse, Hochshild Mining a ainsi bondi de 28 %, Grupo Mexico de 28 %, Vedanta Resources de 16 %, Norilsk Nickel de 14 % et Antofagasta de 11 %. Si certains gisements commencent à perdre en richesse, ils ont permis l'émergence d'une nouvelle caste de milliardaires.
Les nouveaux riches
Ils viennent d'Indonésie, de Chine, du Mexique, de l'Inde, du Brésil, mais aussi d'Afrique. Ce sont les maîtres des sous-sols des nouveaux pays industriels. Il y a les « charbonniers » indonésiens (Low Tuck Kwong, Edwin Soeryadjaya, Kiki Barki), les rois de l'huile de palme (Lee Shin Cheng, Martua Sitorus) et les mineurs d'Amérique latine. Grâce à ses mines d'argent, le Mexicain Alberto Bailleres vaut 16 milliards de dollars. Eduardo Hochschild a fait fructifier le groupe créé par son grand-oncle en 1911 dans l'étain, l'or et l'argent. German Larrea Mota-Velasco, propriétaire de Grupo Mexico, a misé sur le cuivre.
Le plus riche d'entre eux est brésilien. Eike Batista, 30 milliards de dollars (7 e dans le classement de « Forbes ») a un but avoué : devenir l'homme le plus riche du monde. Il a fait la moitié du chemin grâce à des investissements très lucratifs dans le pétrole, le fer et l'or. L'ex-play-boy a démarré comme négociant en or à vingt-trois ans. Les Chinois sont encore sous-représentés dans ce secteur. Huang Zelan ne vaut « que » 1,3 milliard, mais la légende raconte qu'il a commencé en 1994 en rachetant une mine de tungstène pour 800 dollars.
La vieille école
Face aux géants Rio Tinto, BHP Billiton ou Vale, au capital disséminé, les vieilles fortunes des matières premières sont finalement peu nombreuses. Les héritiers d'Ernest Oppenheimer en font partie. Trois générations de découvreurs de diamants au sein du groupe De Beers, qui alimente depuis un siècle Tiffany, Cartier ou Van Cleef & Arpels. Mais une page vient de se tourner. Nicky Oppenheimer et sa famille ont vendu leurs parts (40 %) dans De Beers à Anglo American, créé il y a plus d'un siècle… par Ernest Oppenheimer.
Autre milliardaire de la vieille école : Richard Elman. Le britannique, fondateur du groupe de négoce Noble, a bâti une fortune de plus de 2 milliards de dollars. Il a démarré dans la vente de ferraille à Hong Kong au milieu des années 1960. Un parcours que ne renierait pas l'Australien Andrew Forrest, descendant des pionniers et ex-courtier en actions. Premier actionnaire de Fortescue Metals, le 4 e producteur mondial de minerai de fer, est aussi connu pour son soutien à la cause aborigène.
Les milliardaires de l'Est
Ils ne se contentent pas d'écumer la méditerranée à bord de leur yacht ou d'animer les soirées de Courchevel : les oligarques russes, kazakhs ou ukrainiens ont su profiter à la fois de l'extraordinaire richesse souterraine de l'ex-URSS et des privatisations de l'ère Eltsine. Le géant du nickel et du palladium Norilsk Nickel a d'abord rempli les poches de Mikhaïl Prokhorov, quarante-six ans, 58 e fortune mondiale et l'un des célibataires les plus courus de la planète. Aujourd'hui, le groupe partage ses généreux dividendes entre Vladimir Potanine (14,5 milliards de fortune) et Oleg Deripaska (8,8 milliards) qui viennent de signer la paix des braves au terme de plusieurs années de conflit. Avec dans le rôle du médiateur Roman Abramovitch, qui a ainsi fait son entrée dans la cour des grands de la mine après s'être enrichi grâce au pétrole de Sibérie.
Le géant du minerai de fer Metalloinvest a aussi fait naître quelques milliardaires comme Alisher Usmanov (28 e fortune mondiale), par ailleurs actionnaire précoce et futé de Facebook et de Twitter. Il y a aussi les milliardaires de la potasse comme Dimitri Rybolovlev, (propriétaire de l'AS Monaco) Alexander Nesis ou Anatoly Skurov. La fusion entre Uralkali et Silvinit en 2011 a encore accru leur richesse. Les engrais ne font pas pousser que les plantes.
Le clan des « veuves »
Veuves ou « filles de », elles perpétuent la tradition, souvent dans la discrétion comme Iris Fontbona (17,8 milliards de dollars). Veuve d'Andronico Luksic, elle a fait grandir avec son fils la société minière Antofagasta au Chili depuis sept ans. Mais elle n'en oublie pas les enfants déshérités, à qui elle a fait l'an dernier un don de 3 millions de dollars. Discrète aussi, Angela Bennett, qui a hérité de son père, associé de Lang Hancock, père de la truculente milliardaire australienne Georgina Rinehart. Toutes deux ont hérité des fantastiques ressources minières de Pilbara, en Australie.
Enfin, elles sont américaines, pèsent chacune 3,3 milliards et ont quatre-vingts ans de moyenne d'âge, Pauline et Donna MacMillan possèdent 20 % de Cargill, le courtier fondé il y a près de cent cinquante ans par un fermier, descendant d'un capitaine écossais de la marine marchande.
L'émergence des courtiers
Ce sont les disciples de Marc Rich, le créateur de Glencore, qui a révolutionné le monde du négoce. Dirigé par Ivan Glasenberg, Glencore intègre cinq actionnaires dans le classement de « Forbes », plus que Mars ou Gap ! Et ce n'est pas fini, car le négociant a réussi le coup de l'année avec le rachat d'Xstrata à 30 milliards de dollars. Dans ce monde des grands courtiers d'autres frappent à la porte, comme les fondateurs de Trafigura, dont les Français Claude Dauphin et Eric de Turckheim ou les héritiers de l'empire Louis Dreyfus.
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