La situation généralle des chers métaux tel que tungstène

Le prix du Tungstène, terres rares, indium, cobalt...(des métaux non-ferreux) n'en finissent pas de s'envoler. Loin d'être un soubresaut boursier, cette reprise de la tendance haussière s'annonce durable. Plus que jamais, les industriels vont devoir apprendre à travailler avec des métaux chers et pas toujours disponibles.
Les métaux sont-ils devenus des produits de luxe ? Suivant l'adage, ce qui est rare est cher, leurs prix ne cessent en tout cas de flamber. Les plus connus, cuivre ou tungstène, comme les plus discrets, indium ou terres rares (lanthane, néodyme...) voient leurs cours s'envoler depuis quelques mois. Ces matières premières, considérées comme secondaires pendant des années, se rappellent au bon souvenir des industriels et de nos gouvernants à mesure que leur quantité diminue ou que leurs prix flambent. Mi-novembre, en marge du Forum de coopération Asie-Pacifique (Apec), le Japon et les Etats-Unis ont cherché les moyens d'assurer leurs besoins en terres rares... Et 37 syndicats professionnels internationaux ont demandé au G20, qui se tenait parallèlement, de mettre la libre circulation des terres rares à l'ordre du jour.
Le sujet est devenu brûlant depuis que la Chine, en situation de quasi-monopole, a décidé de réduire de 40 % ses quotas d'exportation en 2010. Petit marché par sa taille et sa valeur (pas plus de 2 milliards de dollars en 2010), les terres rares - indispensables dans les « nouvelles technologies » - occupent logiquement le devant de la scène mais, pour les industries consommatrices de métaux, la situation est aussi critique dans les métaux non-ferreux. Les prix, un temps déprimés par la crise financière, ont repris leur ascension depuis le début de l'année. Le cuivre et l'étain flambent respectivement autour des 9 000 et 27 000 dollars la tonne ! Et pourraient atteindre rapidement les 10 000 et 30 000 dollars, malgré le reflux de la demande attendu en fin d'année. Les analystes de Barclays tablent, en effet, sur un vaste mouvement de restockage en Chine.
DES PAYS EN QUASI-MONOPOLE
Comme toujours, plusieurs facteurs concourent à la flambée. L'appauvrissement des gisements, le retard pris par les investissements, le faible nombre de nouveaux projets d'extraction et la montée en puissance des fonds spéculatifs se sont conjugués pour pousser durablement les prix à la hausse. Pour les terres rares, les prix continuent de grimper malgré la relance de projets miniers, comme ceux de Lynas en Australie et de Molycorp aux États-Unis.
Le problème, c'est que l'approvisionnement en métaux s'est concentré dans quelques pays. La Chine est hégémonique pour l'antimoine et le tungstène, alors que le rhodium et le platine proviennent majoritairement d'Afrique du Sud. Une grande partie du tantale et de l'étain sont extraits en République démocratique du Congo... un pays très instable politiquement. Quant à la plupart des projets miniers, ils sont situés dans des pays « difficiles », comme la Mongolie ou le Kazakhstan, qui pourraient être séduits par un retour du nationalisme des ressources naturelles.
Face à cette conjonction d'effets négatifs, les industriels sont un peu démunis. Mais tentent quand même d'abattre leur propre jeu. Rhodia a ainsi nommé un Chinois à la tête de sa branche terres rares pour sécuriser ses approvisionnements (lire page 22). Renault, et une volée d'autres entreprises, sont allées frapper à la porte du Bureau de recherches géologiques et minières, le BRGM, pour lui demander de les aider à voir clair dans ce marché hautement géopolitique. Tous espèrent un répit. « Les prix actuels ne sont pas tenables », tente de se rassurer Olivier Touret, le directeur de l'activité Catalyse automobile de Rhodia, qui table sur un reflux des terres rares.
INVESTIR DANS L'EXPLOITATION MINIÈRE
Son voeu risque bien de ne pas être exaucé dans l'immédiat... Les industriels n'ont guère le choix : soit ils paient, soit ils se privent du précieux métal. Les solutions alternatives n'ayant pas encore portées beaucoup de fruit. Le recyclage assure certes une part importante de l'offre des non-ferreux mais pour les petits métaux, il reste encore balbutiant. La substitution est un sujet de recherche dans les laboratoires (lire page 24). Quant au stockage, il ne semble pas très efficace...
Depuis la Guerre froide, les États-Unis ont constitué d'importants stocks de métaux stratégiques, plus encombrants qu'efficaces jusqu'à présent. Le Japon et la Corée ont fait de même. Tout comme la Chine qui achète massivement aluminium, cuivre ou zinc, parfois pour soutenir les cours, ou pour profiter de leur faiblesse.
L'une des solutions serait de relancer l'exploration, comme l'a fait le Japon en 2004 en créant un organisme, le Jogmec, chargé d'aider financièrement le développement de gisements, tout en améliorant « l'intelligence minière ». Mais les temps sont longs avant de voir les projets se concrétiser... En général, une nouvelle mine met dix années avant de produire à plein. L'ère des métaux chers est bel et bien repartie... et elle sera durable.

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